Il fut un temps où je ne pensais plus à l’amour, un temps où je m’occupais de moi, ma vie, mes recherches, mes Pokémon. Il arriva un temps où un garçon est entré dans ma vie, plein de joie. Il m’apporta le bonheur, il devint mon meilleur ami. Mais bien sûr rien ne se passa comme prévu. Je suis tombé amoureux de lui, de ce beau policier, de cet ami plus important que tout. Je ne pouvais pas me passer de lui ne serait-ce qu’une journée. J’avais besoin de sa présence, son odeur, son regard, sa voix, sa peau. Il est ma drogue, une drogue qui m’est inaccessible.
Ce jour-ci rien n’était prévu et pourtant tout allait changer. Ce jour-là, Mathias m’envoya un message, il me donna rendez-vous à l’endroit où nous nous étions rencontrés : la plage. Pourquoi m’emmenait-il là-bas et m’attend-il directement là-bas ? Quelque chose n’allait pas comme d’habitude, je pouvais sentir comme un stress inexpliqué. Arya sentait que l’ambiance avait changé dans la maison après ce message de Mathias. Une ambiance lourde, stressante. Je ne peux lui échapper, je ne peux lui fuir. Lorsqu’il m’appelle, j’accours vers lui, c’est comme ça.
Je partis me changer, chemise ouverte, short de bain, lunettes de soleil. Je pris avec moi Arya et laissais les autres se reposer à la maison, j’avais aménagé une salle rien que pour eux. Je pris ma voiture et direction la plage grain de sel.
J’arrivais sur le lieu, je voyais au loin Mathias, je ne voyais que lui. Il était si beau... Je pris un instant, récupérant mon souffle, Arya me poussait les jambes pour que j’avance.
Un pas, deux pas, autant qu’il le fallait pour arriver à lui.

« Mathias ! Je suis là, enfin. »

Il était entrain de lire sous un palmier à l’ombre, Floki s’amusant au loin. Sans attendre Arya parti le rejoindre. Je m’abaissais et m’assis pour être à côté de lui et lui fit la bise pour lui dire bonjour. En réalité, mes lèvres sur ses joues firent un baiser différent, bien poser. J’aurai voulu que mes lèvres soient sur les siennes.

« Comment vas-tu ? » Lui dis-je end déboutonnant deux boutons de ma chemise, il faisait chaud, ou peut-être était-ce lui qui me donnait chaud...

La chaleur de la journée frappait, il faisait lourd. Mais Mathias me donnait chaud également. Je le trouvais tellement sexy avec ses lunettes... Et lorsqu’il les enlevait, je pourrais baver. Lorsque je lui fis la bise, je pouvais légèrement voir la rougeur de son visage. Je fus très surpris, mes joues rougirent légèrement aussi. Pourquoi avait-il rougi ? Pleins de questions se bousculèrent, notamment pourquoi m’avait-il fait venir ? Je ne trouvais pas cette invitation “naturelle”, ou comme les précédentes.

“Ça va très bien, chaudement je dois avouer... Et toi ?” Je pouvais sentir une ambiance assez lourde, presque gêné. Il n’était pas comme d’habitude. Il me fit un sourire incroyable et passait sa main derrière son cou. Il avait clairement quelque chose d’inhabituel, quelque chose à dire. Il venait de me parler du beau temps... Quelque chose qu’on n'avait jamais fait, on ne s’ennuyait jamais au point de parler du temps.

“Cette journée est sublime et être avec toi ici la rend que plus belle !” Que venais-je de dire ?! Je rougis instinctivement et détournait le regard. Je venais clairement d’avouer quelque chose... J’étais à mon tour gêné. Je voulais clairement savoir ce que Mathias avait, j’osais lui demander malgré tout. “Tu avais l’air un peu différent dans ton message, qu’est-ce qu’il se passe ? Tu peux tout me dire tu sais...” Peut-être avait-il trouver une fille ? Ou simplement quelqu’un d’autre ? Ou quelque chose en lien avec son boulot ? Je ne savais pas du tout.

(Pokéball sur Skitty)

Visage rouge un peu gêné, il démentit tout comportement différent, pour lui il était comme d’habitude, ce fut la seule fois qui me menti, la première fois. J’en étais persuadé. Cependant c’était mignon, un mensonge mignon. Il voulait passer du temps avec moi, à vrai dire je ne pouvais démentir ça non plus après ce que je lui avais dit, que ça me faisait plaisir. Et son sourire... je pourrais le regarder toute la journée... Mathias est ma drogue.
Je terminais d’ouvrir ma chemise, j’avais trop chaud. Mathias rangea son livre dans son sac et se tourna complètement vers moi. Toute l’attention de l’un était pour l’autre. Quelque chose d’important allait se produire, quoi je ne savais pas, mais quelque chose. Il remit rapidement une main derrière son cou et m’avoua que si, il y avait quelque chose. “Qu’est-ce qu’il se passe Mathias... ?”  

Il me regarda dans les yeux et me dit qu’il m’aimait. Je fus sur le coup un peu choqué, je ne m’y attendais pas, j’étais très loin de me douter que c’était ça. Jamais je n’aurai pu croire, deviner qu’il m’aimait.  

“Mathias... Je...” Aucun mot n’arrivait à sortir, aucune phrase complète. Il fallait que j’agisse, que je ne le laisse pas ainsi. Je mis ma main sur sa joue, approchais ma tête de la sienne et l’embrassa. Un baiser d’amour véritable, ce baiser fut le plus sentimental que je n’avais jamais ressenti. Après quelques secondes je retirais mes lèvres et lui chuchotais : “Mathias, je t’aime aussi.”

Je sentis la pression, l’angoisse redescendre. Tout ce nœud psychologique qui se serrait de plus en plus, qui faisait naitre une ambiance stressante, tout disparu, laissant place à une passion dévorante, un amour explosif. Mathias mis ses mains sur mes joues, montrant une appartenance flagrante. J’étais à lui tout comme il était à moi. Cela pourrait paraitre extrême pour vous, mais je ressentais ça ainsi. Il me caressa le visage, je mis mes mains sur ses poignets, pour souligner son geste.

« Je pense savoir à quel point tu étais nerveux, j’avais compris que quelque chose n’allait pas, l’ambiance était lourde. Et je comprends aussi que tu aies eu peur... Je ne pensais pas que tu m’aimais, j’étais tellement loin de me l’imaginer... »

Mathias m’embrassa à son tour, ce baiser fougueux laissait paraitre une certaine tension sexuelle. L’animosité dans ce dernier, je l’embrassais langoureusement. Il me rapprocha de lui, et se colla à moi, je mis mes bras autour de lui, autour de mon homme. Jamais je n’aurai imaginé un jour penser ça.

« Mathias... Jamais je n’aurai pensé que mes sentiments étaient réciproques, je gardais ça depuis tellement de temps. Tout se bouscule dans ma tête, comment, pourquoi, quand... »

Mon cerveau était devenu une véritable cocotte-minute, prête à exploser. Il y avait tellement d’émotions, de sentiments. Je le serrais fort, peut-être un peu trop. Nos Pokémon s’entendaient à merveilles, rien ne pouvait être plus beau. Tout était parfait.

« Je t’aime Mathias O’hara. » Tout en disant cela, une de mes mains lui caressa l’intérieur de la cuisse. Depuis le temps, j’avais envie de lui.

(Arya attaque Spinda)

I can’t escape the way I love you

« Je t’aime Aedan Levitsky »

Ces mots résonnaient dans ma tête, ils étaient entrés et plus jamais ne repartiraient. Je ne voulais pas qu’ils partent, cet homme m’aimait. Cet homme... mon homme. Des sentiments réciproques, un amour sincère et inébranlable qui apparemment durait depuis quelques temps. Mathias ne repoussait pas ma main que j’avais mise sur sa cuisse, elle était chaude, je la caressais. Il m’embrassa de nouveau, je sentais cette tension sexuelle, nos langues qui s’entremêlaient, nos lèvres qui se dévoraient. Nous avions la même envie : concrétiser physiquement notre relation.

Mathias me proposa de lui-même qu’on se trouve ‘’un endroit tranquille’’, avec son sourire... Cette ambiance sensuelle qui s’était instaurée restait là, je lui caressais la cuisse encore, lui avait ses mains sur mes joues.

« Viens Mathias, on va trouver ce coin tranquille. » Je me levais doucement et l’aidait à se relever, lui glissant une main sur les fesses. On entamait une marche, je lui pris la main, comme un véritable couple, lui lançais un regard. Je bandais. La bosse de mon entre-jambe était très visible malgré moi, l’avait-il vu ?
Je voulais faire vite, éviter les regards indiscrets et le public. Je sifflais, rappelant Arya et la mettant dans sa Pokéball.

Puis on trouva un endroit reculé dans la plage, entre des rochers, un bout de plage tranquille, l’eau au bord de ce bout de plage. « Je pense qu’ici ce serait pas mal... » Je m’arrêtais un peu et me tournais vers lui, mettant ma main derrière sa nuque pour lui voler un baiser en attendant sa réponse.

La simple idée de me retrouver avec lui, en tête à tête, m’excitait fortement, savoir à l’avance ce qu’on allait faire me faisait bander comme pas possible, lorsque je lui tenais la main, j’avais déjà mes pensées qui partaient dans tous les sens avec lui comme personnage principal. Je n’avais pas peur de dire que je l’aimais, je lui avais dit. Je n’avais pas peur que des personnes puissent nous voir en plein ébat, mais pour lui ce n’était pas optimal. Il souriait, se mordait la lèvre, il m’excitait tellement.

Après l’avoir embrassé langoureusement sur cette plage isolé, les vagues arrivant à nos pieds, on avait reculé légèrement, toujours face à face, je lui caressais les corps, je le dévorais des yeux à défaut de lui dévorer le corps en entier, sa bouche, sa queue, son cul.
Il me poussa légèrement en arrière pour initier ma chute, je me laissais faire et il se mit à califourchon sur moi, s’asseyant au niveau de mon sexe. Il m’embrassa langoureusement tandis que j’avais mes mains sur ses fesses, sentant légèrement sa peau à travers le fin tissu de son short. Mathias déboutonna ma chemise, je l’enlevais et fit de même avec lui. On était torse nu.

« Mathias, tu es à moi. On va faire l’amour comme si c’était la dernière fois. »

Je lui avais mis une fessée sur sa fesse droite pour faire monter la température, l’embrassant langoureusement de nouveau. Ma langue se baladait et arrivais au niveau de son cou, le léchant et faisant un suçon.